Affaires des faux électeurs : les Tiberi de nouveau à la barre

Jugés une première fois en 2009 lors du procès de première instance, les Tiberi, mis en cause dans une affaire de faux électeurs à la mairie du 5e arrondissement de Paris, ont une nouvelle fois clamé leur innocence devant la cour d’appel.

Accusés d’avoir inscrits frauduleusement sur les listes électorales les noms de proches ou d’habitants d’autres communes aux municipales de 1995 et aux législatives de 1997 moyennant une place à la crèche, un logement ou un poste à la mairie du 5e arrondissement de Paris, les époux Tiberi ont été rejugés à la cour d’appel ce mercredi.

Xavière Tibéri, l’épouse de Jean Tibéri alors maire du 5e arrondissement au moment des faits, s’est défendue avec vigueur à la barre, niant avoir eu, de près ou de loin, une quelconque implication dans ces élections frauduleuses : « Je n’ai jamais commis d’actes frauduleux. Je n’ai jamais fait de faux certificats, je n’ai jamais promis d’avantages à qui que ce soit ».

Elle a aussi fermement contesté être le bras droit du maire et a fait part de ses désaccords avec son époux : « Jean Tiberi s’est toujours efforcé de faire le contraire de ce que je préconisais. Il ne m’a jamais écoutée, jamais. »

En revanche, Anne-Marie Affret, alors première adjointe du maire, n’a pas nié avoir eu une part de responsabilité dans ce système frauduleux sans pour autant dénoncer les Tiberi.