Dans l’affaire opposant Radio France à Stéphane Guillon, la cour d’appel de Paris a tranché en faveur de l’humoriste pour licenciement abusif.
La cour d’appel de Paris vient d’appuyer la décision anciennement prise par les prud’hommes : en janvier 2011, ils admettaient le licenciement abusif que Stéphane Guillon avait subi six mois auparavant et ne voyaient pas de « causes réelles ni sérieuses » à son renvoi.
Le groupe Radio France avait alors été condamné à verser 212.000 de dommages et intérêts à l’humoriste. La cour d’appel, venant de confirmer les conclusions des prud’hommes, contraint Radio France à verser 23.000 euros supplémentaires pour préjudice moral sans compter les 250.000 euros en cours à la suite de leur condamnation en avril 2012.
En juin 2010, Stéphane Guillon – connu pour ses éditos assassins- perdaient son poste au sein de France inter et saisissait les prud’hommes pour obtenir gain de cause. Des milliers d’auditeurs s’étaient par la suite amassés devant les locaux du groupe pour contester leur décision.
