Le procès de 4 personnes, dont un conseiller municipal UMP, Charles Aslangul, s’est ouvert hier mardi 19 février. Ils sont accusés de violences après s’être battu en 2012.
Quatre hommes se sont retrouvés au tribunal correctionnel de Paris hier après s’être battu dans la nuit du 14 mai 2012, quelques jours après l’élection de François Hollande à la tête de l’Etat français. Parmi eux se trouve Charles Aslangul, conseiller municipal de Bry-sur-Marne et conseiller National jeunes UMP.
Dans cette nuit du 14 mai 2012, Julien Garcia et Claudio Calfuquir se sont, selon leur avocat, fait couper la route par une voiture alors qu’ils étaient en Vélib. Dans cette voiture, se trouvait Charles Aslangul, Alexandre Raimundo et Ingrid Chouquet, seule dans cette affaire à ne pas être accusée aujourd’hui.
Les quatre hommes ayant tous passé une soirée alcoolisée, les choses s’enveniment entre eux lorsque Charles Aslangul sort sa cocarde d’élu UMP alors qu’un des cycliste, M. Calfuquir, est membre du Parti de Gauche. Ce dernier fait remarquer à l’élu que « l’on a changé de système politique », M. Raimundo sort alors une batte de base-ball du coffre de la voiture, selon lui, « pour faire peur ».
Au tribunal, chacun accuse les autres, Alexandre Raimundo avoue avoir frappé à la tête un des cyclistes avec la batte tandis que Charles Aslangul n’avoue qu’avoir aidé Julien Garcia à tomber.
La procureure a demandé deux mois de prison avec sursis pour Aslangul et Raimundo et un mois de prison avec sursis pour les cyclistes, expliquant ceci par la différence de gravité des violences commises par les deux partis. Elle a également précisé que c’est « interdit de brandir une cocarde sur la voie publique ».
L’avocat de l’élu évoque « une instrumentalisation politique de cette affaire au détriment de son client » et demande la relaxe de Charles Aslangul. Les avocats des deux partis se sont apparemment aux aussi prêté au jeu de la dispute, le juge, agacé, a levé l’audience jusqu’au 23 avril prochain.
