La marque française de cosmétiques dont est propriétaire la femme la plus riche du monde, Lilliane Bettencourt, vient de se faire pincer par la justice suédoise pour publicité mensongère. En cause, des crèmes antirides et leur promotion.
Un million de couronnes soit près de 120.000 euros ; c’est ce que devra débourser la marque française si elle ne retire pas des publicités que la justice a décrété être mensongères. Une décision qui fait suite à une plainte déposée par l’Autorité de défense des consommateurs.
Selon la justice, il manque au groupe des bases scientifiques suffisantes pour clamer l’efficacité et les actions des crèmes antirides qu’elle propose sur le marché. Per exemple, aucune preuve scientifique objective ne permet de dire que ces crèmes permettent effectivement à la peau de se régénérer.
Six crèmes sont visées par ce jugement : Vichy Liftactive CxP, Vichy Liftactiv Retinol HA, L'Oréal Revitalift, Age Perfect et Garnier Ultra Lift.
L’Oréal n’en est pas à sa première condamnation sur ce sujet. Déjà en 2010 la justice suédoise avait demandé au groupe français de ne pas continuer de faire ces affirmations. Ces dernières accompagnaient les produits dans les publicités publiées dans les magazines.
