Lance Armstrong : les Etats-Unis s’associent officiellement à la plainte de l’US Postal Service, ancien sponsor du coureur cycliste

Mardi 23 avril, le gouvernement américain dépose officiellement plainte contre Lance Armstrong. L'Etat améciain accuse le cycliste d'escroquerie envers son ancien sponsor l'US Postal Service et s'associe à sa plainte.

Le département américain de la Justice a décidé en février dernier de s'associer à la plainte de l'US Postal Service découlant d'une dénonciation du coureur cycliste par son ancien coéquipier Floyd Landis. Les documents déposés le 23 avril officialisent la volonté du gouvernement américain de s'associer à la plainte.

Lance Armstrong s'est vu retirer les trophées de ces 7 victoires au Tour de France et est suspendu. Des victoires annulées pour cause de dopage et le cycliste est d'ailleurs accusé d'avoir trompé le service public des postes en courant pour lui, avec son soutien financier, alors qu'il prenait des substances illicites.

L'homme qui a toujours nié s'être dopé n'a eu d'autre choix que faire des avoeux publics, enjanvier dernier, le rapport de l'Agence américaine antidopage l'ayant confondu.

D'après les documents rendus mardi 23 avril à la justice américaine, le service des postes a rémunéré Lance Armstrong et ses coéquipiers de Tailwind Sports à hauteur de 40 millions de dollars (plus de 30,5 millions d'euros) par le service des postes entre 1998 et 2004. Pendant cette période, Armstrong touchait 17,9 millions de dollars soit plus de 13,5 millions d'euros (hors primes).

Un des avocats de Lance Armstrong a qualifié la plainte de l'Etat américain d'opportuniste. « L'US Postal Service a énormément bénéficié du sponsoring de l'équipe cycliste. En aucun cas, l'USPS n'a été victime d'une escroquerie », a déclaré l'avocat dans un communiqué. Et d'ajouter que « Lance Armstrong a (…) donné à la marque une visibilité énorme pendant les années où elle le sponsorisait ».

Les Etats-Unis reprochent notamment au coureur cycliste d'avoir utilisé au moins une méthode ou une substance prohibée lors de chaque Tour de France qu'il a couru entre 1999 et 2005. « En outre, il savait que ses coéquipiers étaient engagés dans des pratiques de dopage similaires. Il a activement encouragé et facilité ces pratiques », lit-on dans la plainte.