Valérie Trierweiler visée par une nouvelle plainte pour « recel de détournement de fonds publics »

La compagne du président de la République, Valérie Trierweiler, fait l'objet d'une nouvelle plainte de la part de M. Xavier Kemlin, cette fois-ci pour « recel de détrounements de fonds publics ». Une nouvelle affaire qui pourrait faire trembler le gouvernement.

La « first girlfriend », comme l'appellent les américains, se retrouve de nouveau sous les feux des projecteurs judiciaires. Et encore une fois le coupable de cette concentration médiatique sur Mme Trierweiler est Xavier Kemlin, héritier du groupe Casino, qui é&tait déjà à l'origine de la première plainte contre la compagne du Président.

Cette première plainte, pour « détournement de fonds publics », avait été déposée le 14 mars dernier. Mais M. Kemmlin avait été débouté par le parquet, la plainte ayant été classée « sans suite ».

Pas question de « lâcher l'affaire », comme il avait lui-même dit. Cette fois-ci, si le détournement de fonds est toujours au cœur de la plainte, l'objet est plus précis : « recel de détournement de fonds ». Mais si 'lintitulé change, l'objet reste sensiblement identique.

Comme pour la plainte du 14 mars, M. Kemlin vise le fait que Mme Trierweiler bénéficie de différents services et bénéfices à titre personnel alors qu'elle n'est pas officiellement mariée au Président. En particulier, ses fonctions ne sont « pas clairement définies » et pourtant elle a à ses ordres du personnel dédié.

De fait, comme c'est l'état qui paye, c'est le contribuable qui finance le personnel aux ordres de Mme Trierweiler. M. Kemlin vise donc la « transparence totale » au niveau des activités et des fonctions de la First Girlfriend.

Me Buffard, avocat de M. Kemlin, confirme que c'est bien la définition des fonction de Valérie Trierweiler qui est visée : « [Xavier Kemlin] espère que, par cette démarche, nous aurons des informations précises sur la situation de Madame Trierweiler. »

Car, comme le précise le dépositaire de cette plainte, celle-ci « n'a rien de politique ». Xavier Kemlin « considère qu'à une époque où l'on nous demande une transparence totale, celle-ci doit s'appliquer à tous les niveaux de l'État, y compris au sommet » précise son avocat.