Le Floch-Prigent, ancien patron d’Elf, porte plainte contre les conditions de son arrestation en Afrique

En 2012, la justice togolaise a condamné Loïk Le Floch-Prigent, l'ex-patron d'Elf, pour « complicité d'escroquerie ». Aujourd'hui, plus exactement mardi 28 mai, il porte plainte contre les conditions de son arrestation en Côte d'Ivoire et son extradition vers le Togo en 2012.

Arrêté en septembre 2012 à Abidjan puis extradé au Togo, M. Le Floch-Prigent, 69 ans, avait été incarcéré à la gendarmerie de Lomé (capitale togolaise) dans le cadre d'une enquête ouverte en 2011 par la justice togolaise sur une plainte pour escroquerie d'un homme d'affaires originaire des Émirats Arabes. Libéré pour raisons médicales le 26 février 2013 après cinq mois de détention provisoire, il était rentré en France le lendemain et n'a cessé, depuis, de clamer son innocence.

Me Patrick Klugman informe que le 28 mai 2013 son client a déposé plainte avec constitution de partie civile pour rendre publique les fraudes et actes délictueux qui ont mené à son arrestation le 14 septembre 2012 à Abidjan (Côte d'Ivoire) et à son extradition au Togo dans des conditions plus que discutables le lendemain.

Il espère que l'enquête préliminaire mettra au jour les failles de l'accusation et dévoilera les sommes déversées pour faire arrêter son client.

Loïk Le Floch-Pringent a été incarcéré environ deux ans. Il avait été condamné en 2003 à passer 5 ans derrière les barreaux.