Twiharder VS Twilight : 500 millions de dollars réclamés aux producteurs de Twilight pour « comportement anticompétitif »

Une plainte a été déposée par Behind the Lines, société de production américaine contre Lionsgate et Summit, les studios détenteurs des droits de la saga Twilight, pour avoir empêché la sortie de Twiharder, une parodie grivoise des aventures d'Edward et Bella. Les producteurs de Twilight se voient ainsi réclamés 500 millions de dollars, soit près de 385 millions d'euros.

Behind the Lines porte plainte contre Lionsgate et Summit, pour « comportement anti-compétitif ». Dans sa plainte, Behind the Lines dénonce les plein droits de Lionsgate et Summit sur l'adaptation cinématographique de Twilight jusqu'au monopole des deux studios de cinéma américain.

En 2012, les studios Lionsgate et Summit ont interdit de sortie Twiharder, parodie de la célèbre saga Twilight qui devait sortir l'automne dernier. Seulement la parodie devait sortir parallèlement à Twilight chapitre 5 : Révélation, 2ème partie.

Craignant que cela leur porte préjudice, les producteurs de Twilight ont fait en sorte d'interdire la sortie de Twiharder. Ils ont envoyé une lettre aux producteurs de la parodie graveleuse, les menaçant de poursuites judiciaires s'ils n'abandonnaient pas le projet. Behind the Lines déclare que ces intimidations auraient effrayé les potentiels distributeurs cinématographiques puisqu'ils ont finalement refusé de diffuser Twiharder.

Actuellement, Twiharder n'est toujours pas sur grand écran. Mais, une parodie affligeante de Twilight est sortie en 2012, produite par une branche de Lionsgate, intitulée « La véritable histoire de Bella et Edward, chapitre 4 ½ : Indigestion ».

Behind the Lines dit avoir de son côté la législation du « fair use », le droit sous lequel tombe un film. Le « fair use » présente les règles du droit américain qui apportent des limitations aux droits exclusifs d'un auteur sur son œuvre. Ces lois protègent les réalisateurs indépendants, les auteurs de parodies.

Mais Behind the Lines a très peu de chance de toucher la somme exorbitante qu'elle demande soit 500 millions de dollars (près de 385 millions d'euros).