Les clodettes de Cloclo : Le jour de paie est arrivé ?

Alors que le chanteur français Claude François est décédé il y a 35 ans, ce ne sont pas les danseuses du chanteur mais bel et bien douze femmes en colère qui ont décidé de se faire rémunérer pour l'ensemble des diffusions de leur chorégraphies.

Jeudi 27 juin au tribunal de grande instance (TGI) de Paris les douze danseuses du défunt chanteur Claude François seront fixées sur le sort que leur réserve la justice. Appelées les « Clodettes », les douze danseuses réclament chacune une somme de 16 000 euros pour la diffusion de leurs chorégraphies à la télévision ou en DVD.

Selon les plaignantes même 35 ans après la mort de Claude François les chanteuses se sentent toujours aussi lésées, déclarant que leur chorégraphie crève toujours autant l'écran. Les douze danseuses les plus anciennes parmi la vingtaine se sont succédées entre 1966 à 1978. En février 2012, la société de perception et de diffusion des droits des artistes-interprètes a été assigné devant la chambre civile du tribunal de grande instance de Paris.

Les clodettes réclament 16 000 euros chacune, à titre de provision et une expertise pour vérifier le calcul de leurs droits.

« On est toujours dans l'actualité et la Spedidam a collecté de l'argent avec la variété sans nous le réserver. On se fait avoir. » avait déclaré Lydia « Ketty » Naval, une ex-danseuse (clodette) de 63 ans qui a dansé six ans au côté de « Cloclo » et ce dès 1970.

Depuis 2010, les danseuses se plaignent de n'avoir touché que 100 à 300 euros par an de droits, sommes qualifiées de « ridicules » d'après leur avocat Me Daniel Richard qui estime qu'aucun effort n'aurait été fait pour identifier les participations des Clodettes dans les enregistrements télévisés.

La Spedidam a fait un procès à l'INA avec l'objectif premier la réclamation des droits qui étaient dus aux Clodettes.