Quand un tireur fou croise la Croisette

Le tireur de la croisette qui avait donné deux coups de feu en mai dernier à proximité du plateau du Grand Journal de Cannes a été condamné à 18 mois de prison ferme.

Le tribunal correctionnel de Grasse a enfin rendu son jugement, le responsable des deux coups de feu qui avait effrayé la croisette et notamment le présentateur du Grand Journal de Cannes Michel Denisot a été condamné à 18 mois de prison ferme.

Le coup de folie du tireur aurait été la principale conséquence du départ du présentateur, « j’ai eu envie d’arrêter à Cannes, au moment où il y a un fou qui a tiré deux coups de feu sur la Croisette, qui avait une fausse grenade à la main. J’ai vu ça comme un signe. Ça m’a marqué, je me suis dit : “Ça veut peut-être dire quelque chose » aura déclaré le Michel Denisot.

Le tireur avait utilisé des balles à blancs et avait provoqué un vent de panique auprès des spectateurs. « Je voulais choquer l’opinion. Parfois pour se faire entendre, il faut taper du poing, a expliqué le condamné lors de son procès. Mon geste, c’est l’histoire d’une vie », aura déclaré le tireur. Selon le magazine « Metronews » le coupable a lu une lettre de quatre pages au cours de l'audience. Les coups de feu correspondraient à un « cri de colère » contre la « mafia en col blanc » ainsi que la « justice qui pratique l'iniquité ».

Selon l'examen psychiatrique du tireur celui-ci aurait des troubles de la personnalité et malgré la défense de son avocat qui tentait alors d'expliquer que son client ne possédait pas toute sa tête au moment des faits, la procureure insistera sur le fait qu'il s'agissait d'un acte prémédité et même « minutieusement préparé ». « Nous n'avons pas affaire à un gentil illuminé (…) s'il n'y a pas eu de blessés, c'est seulement une question de chance » aura-t-elle souligné.