Affaire d’espionnage : l’avocat de Manning dit qu’« il y a plus que cela »

Jeudi 17 Juillet, le sort de Bradley Manning reposera entre les mains des témoins interrogés. De nouveaux témoins seront interrogés afin que la juge américaine Denise Lind puisse décider du sort du présumé coupable.

 

Accusé d’avoir transmis plus de 700 000 documents à Wikileaks, il peut encourir réclusion à perpétuité. Jugé devant la cour martiale de Fort Meade, dans le Maryland, il plaide coupable pour seulement dix des vingt-deux chefs d’accusation retenus contre lui.

Beaucoup souhaiterai le voir condamné pour trahison mais son avocat, David Coombs estime qu’ « il n’y a aucune preuve » et que son « client ne savait pas que ces documents tomberaient en de mauvaises mains » (notamment dans celles d’Al-Qaida). « Il doit y avoir plus que cela » conclut-il.

Bradley Manning est aussi accusé d’avoir utilisé des logiciels de téléchargement pour récupérer les documents à divulguer. Une affaire compliquée puisqu’il y a aucune preuve de cette fraude informatique. Les procureurs militaires peinent d’ailleurs à rassembler les preuves contre l’inculpé car beaucoup ont été brûlées.

La direction militaire a réclamé un  contre-interrogatoire de plusieurs témoins de la défense afin de d’obtenir d’avantage d’explications. Pour faire la lumière sur cette affaire, la juge Denise Lind a accepté cette requête et a autorisé trois interrogatoires dès jeudi 17 Juillet.