L’Italie ferme 13 sites permettant de lire des journaux en ligne

Il n'y a pas que la musique et le cinéma qui soient touchés par le piratage. Phénomène moins connu et moins courant, les livres et la presse sont aussi touchés. L'Italie vient de donner un coup dur contre cette pratique illégale.
 

13 sites de téléchargement fermés par les autorités

Livres, magazines mais aussi presse quotidienne… voilà ce que ces sites permettaient d'obtenir aux internautes peu soucieux du droit d'auteur. Parfois les magazines venaient à peine d'être mis en vente dans les kiosques qu'il étaient déjà disponibles en téléchargement illégal, à la manière des films ou des séries contre lesquels la lutte continue dans le monde entier.

Le téléchargement, gratuit, permettait aux gérants des sites de gagner de l'argent par le simple système de la publicité en ligne et du paiement par clic.

La Guardia di Finanza a donc réalisé une enquête en partenariat avec la presse italienne pour  identifier les sites, les serveurs  (tous à l'étranger) et les gérants afin de neutraliser ce marché totalement illégal qui présentait un gros problème.

Ce qui inquiète les autorités est que souvent ce furent les maisons d'édition elles-mêmes qui fournissaient, sans le savoir, les contenus aux gérants qui les mettaient par la suite en ligne tout en restant anonymes grâce à divers pare-feu et systèmes de neutralisation de l'IP.

Pour lutter contre le téléchargement illégal d'oeuvres artistiques et intellectuelles de tout type, l'Union Européenne est en charge de créer une législation fonctionnelle et de mettre en place une réponse contre les pirates. Les premières propositions de la part de l'UE devraient être connues dès 2014.