Une entreprise de vente en gros et en détail est soupçonnée, par les autorités, d’avoir revendu pour la consommation de la viande achetée au laboratoire pharmaceutique Sanofi. Une fraude qui rappelle de loin le scandale de l’entreprise Spanghero.
Un an d’enquête à partir d’une lettre anonyme
L’enquête a débuté à la fin de 2012 lorsqu’une lettre anonyme a été envoyée au à la direction de la protection des populations de l’Aude. Dans cette lettre, la SARL Narbonnaise des viandes est accusée d’avoir revendu de la viande de cheval non destinée aux abattoirs.
Celle qui pourrait n’être qu’une fraude par falsification de documents, les chevaux auraient dû être considérés chevaux de selle et donc n’étaient pas destinés à la consommation, pourrait cacher un scandale de plus grande envergure puisque l’industrie pharmaceutique serait concernée.
En effet, Patrick Rochette, gérant de la Narbonnaise des Viandes, aurait racheté, via un intermédiaire, Equidaniel, société basée dans le Gard, de la viande ayant servi au laboratoire pharmaceutique Sanofi. Selon les premières informations, ces chevaux auraient pu servir soit à des prises de sang soit en tant que cobayes pour la recherche.
Si les autorités n’estiment pour l’instant pas qu’il y ait eu un risque pour le consommateur, les perquisitions ont été lancées ce lundi 16 décembre 2013 dans près de 11 départements français par la gendarmerie.
Des perquisitions ont également été menées dans les locaux de Sanofi par la Brigade nationale des enquêtes vétérinaires et phytosanitaires.