La centrale de Fukushima a été frappée, en mars 2011, par un tsunami ce qui a causé des dommages irréversibles et la fusion d’un des réacteurs. Une catastrophe nucléaire dont les séquelles sont encore très visibles qui a été comparée à celle de Tchernobyl survenue en 1986. Une plainte a été déposée contre les constructeurs de la centrale.
La législation ne retient aucune responsabilité pour les constructeurs
Actuellement, au Japon, les constructeurs des centrales nucléaires ne sont pas responsables des dommages qui peuvent survenir en cas de catastrophe nucléaire, les centrales n’étant pas directement gérées par les constructeurs mais plutôt par les énergéticiens.
La plainte, déposée au Tribunal du District de Tokyo, vise justement à faire changer la législation en cours. Une plainte collective qui est portée par près de 1 400 personnes. Toshiba, General Electrics et Hitachi sont directement visés.
Actuellement, seul Tepco est retenu responsable de l’accident malgré il eut été causé par un tsunami. Pour les plaignants, les trois constructeurs n’ont pas apporté les modifications et les renforcements nécessaires au maintien de la sécurité des réacteurs vieux d’une quarantaine d’années.
Chaque plaignant demande toutefois une compensation symbolique de 100 yens, soit environ 1 dollars. La plainte ne vise effectivement pas à récupérer de l’argent mais bien à mettre l’accent sur la sécurité des complexes nucléaires du Japon et du monde en général.
