Vendredi 13 novembre, le joueur de football Jean-Pierre Nsamé a été placé sous contrôle judiciaire pour « violence sur mineur de moins de 15 ans ». Les faits remontent au dimanche de la semaine précédente. Dans l’après midi, sa petite fille, âgée de cinq mois, est admise aux urgences. Elle présente des hémorragies importantes et les symptômes du syndrome du « bébé secoué ».
Dans la journée du dimanche, Jean-Pierre Nsamé garde sa petite fille seul pour la première fois, alors que sa femme se rend à Nantes. Dans la soirée, la petite fille a été admise aux urgences dans un état jugé grave. Elle aurait quasiment perdu la vue à la suite d’un choc. Le lendemain, le service de pédiatrie du CHU d’Angers donne l’alerte au procureur de la ville, Ives Gambert.
Le mercredi 11 novembre, le couple est placé en garde à vue. La mère est vite laissée libre, ne se trouvant pas sur les lieux au moment des faits. Pendant les auditions, le père a admis qu’il s’amusait avec sa fille, tout simplement. Ce n’est pas compatible avec le diagnostic établi sur l’enfant, selon le corps médical.
Vendredi, Jean-Pierre Nsamé est sorti de garde à vue, il est placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’approcher le domicile conjugal, sa femme et sa fille, et l’obligation de rester sur le territoire.
Après les frasques de la Fifa concernant la corruption, le chantage sordide de la « sextape » mêlant Valbuena, Benzema et Cissé, le monde du football français fait encore parler de lui, et pas pour de bonne raison.
