Benyamin Netanyahou sous le coup d’un mandat d’arrêt.

Mercredi 18 novembre, le premier ministre israélien et six autres responsables politiques sont sous le coup d’un mandat d’arrêt en Espagne. Le procureur de la cour pénal internationale (CPI), avait sommé une enquête sur l’attaque israélienne du navire Mavi Marmara, qui avait couté la vie à neuf militants d’une organisation non gouvernementale (ONG).

 

Le 31 mai 2010, les huit navires de la flottille de la liberté, composée de six ONG qui regroupent plus de 750 personnes de 37 nationalités différentes, essayent de forcer le blocus de Gaza.

Ils tentent d’acheminer 10.000 tonnes de vivres, médicaments, vêtements, maisons préfabriquées, et aires de jeu pour enfants.

Les commandos israéliens du nom de Tsahal avaient abordé par hélicoptère le vaisseau amiral Mavi Marmara en ouvrant le feu. Le bilan de l’intervention sera de 9 morts et plusieurs blessés.

Le juge espagnol est autorisé à diffuser ces mandats car trois membres de la flottille sont originaires de la péninsule ibérique et ont porté plainte pour crime contre l’humanité et arrestation illégale.

Les sept individus concernés sont désormais dans le fichier automatisé des Forces de Sécurité de l’État, leurs identités y sont déclinées et un signalement de leurs présences aux autorités espagnoles est obligatoire.

Israël négocie pour faire annuler les mandats requis à l’encontre de ses ressortissants, selon le porte parole du ministère israélien des affaires étrangères Emmanuel Nachshon (RT). 

 

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