Emmanuel Macron face à la Maire de paris.

Jeudi 19 novembre,  le ministre de l’économie Emmanuel Macron, répond à la lettre de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui mène une campagne contre la loi “Macron” à propos du travail dominical. L’application de la loi est mise en œuvre cette semaine et quelques 14.817 magasins ouvriront leurs portes dimanche 22 novembre.

C’est le président de la République, après un arbitrage, qui avait tranché en faveur de son ministre de l’économie.

La maire dénonce un élargissement de zone ne répondant à aucun fondement concret et décrit l’illusion d’une bastide consacrée à la consommation. Elle regrette que Paris soit contraint à cette loi sans consultations auprès des responsables locaux, d’après l’AFP.

Le ministre rétorque que c’est elle qui avait refusé d’échanger, alors qu’il lui avait proposé ainsi qu’à tous les maires des arrondissements de la capitale, « c’est son choix » lâchait-il.

Anne hidalgo peut compter sur le soutien de Martine Aubry, la maire de Lille, opposée à ce projet de loi.

Un sondage Odexa pour I-Télé démontre que six personnes sur dix soutiennent la loi « Macron ». Une minorité de syndicats sont contre, comme Click-p, dénonçant entre autre une disparité entre les salariés de la semaine et ceux du week-end.

La question de la rémunération aussi pose un problème car tous les dimanches ne seront pas payés le double, sans compter que la prise en charge pour les enfants reste limitée.

Toujours selon Odexa, 63% des français sont favorables à cette loi “Macron”.

France Stratégie (organisme de réflexion, d’expertise et de concertation) passe en revu quelques mesures, notamment l’organisation des transports en commun. Elle pressent un fort impact sur l’activité : un potentiel de plus de 22.000 emplois, si on suit l’exemple des britanniques. En 2013 en Allemagne, pour la première année d’ouverture des services interurbains d’autocars, le prix moyen d’un trajet pour cent kilomètres était de 15 euros. Le double est à compter pour la même distance en train.

Espérons des résultats à la hauteur de l’enjeu, la Ville-lumière doit se moderniser et suivre l’exemple de ce qui marche bien dans d’autres capitales européennes, pour le plus grand plaisir des franciliennes et franciliens bien sûr !

                                                                                     

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