Le rappeur Orelsan relaxé

Le 18 février, le rappeur Orelsan a été relaxé en appel dans le cadre des poursuites pour « provocation à la discrimination, la haine et la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur sexe ».

C’est au cours d’un concert qui s’est déroulé en 2009 au Bataclan à Paris que l’artiste s’est attiré les foudres des plusieurs associations féministes.

Pour des paroles de chansons telles que « les féministes me persécutent (…), comme si c’était de ma faute si les meufs c’est des putes », « renseigne-toi sur les pansements et les poussettes, j’peux t’faire un enfant et t’casser le nez sur un coup de tête » et « ferme ta gueule ou tu vas te faire marie-trintigner », le jeune artiste était poursuivi pour « injure sexiste » et « provocation à la violence à l’égard d’un groupe de personnes en raison de leur sexe ».

En première instance, Orelsan a été reconnu coupable, il a été condamné à une amende avec sursis d’un montant de 1000 euros le 31 mai 2013. En 2014, la cour d’appel de Paris a jugé une prescription. En juin 2015, cette décision a été annulée par la cour de cassation, avec l’ordonnance d’un troisième procès, qui s’est soldé par une relaxe.

La cour a justifié cette décision en se référant à la nature de ce « mode d’expression brutal, provocateur, vulgaire, voire violent puisqu’il est le reflet d’une génération désabusée et révoltée ».

SOURCE