Mardi 1er mars, le procès du braqueur s’ouvre devant les assises de Paris. Il est jugé pour une tentative de braquage qui s’est soldé par la mort d’Aurélie Fouquet, une policière municipale.
C’est dans la matinée du 20 mai 2010 que des policiers en patrouille à Créteil (Val-de-Marne) remarquent un véhicule qui porte des impacts de balles. Les braqueurs sont dans la camionnette blanche, le braquage d’un fourgon blindé au programme. C’est une police-poursuite qui s’engage. Au milieu de la circulation, les voyous n’hésitent pas à faire usage de leurs armes (des tirs de pistolet-mitrailleur et kalachnikov), ce qui leur permet de semer les forces de l’ordre.
C’est par hasard que les braqueurs vont se retrouver face à une voiture de police municipale de la ville de Villiers-sur-Marne. On compte vingt-quatre impacts de balles sur la carrosserie du véhicule de police. Un des policiers municipaux blessé n’a pas peur de dire que les délinquants « voulaient tuer du flic ». Sa collègue Aurélie Fouquet, âgée de 26 ans, laissera un enfant de quatorze mois derrière elle, c’est la première femme policière municipale à perdre la vie pendant son service.
La même année, le potentiel cerveau de cette équipée barbare, Redouane Faïd, enchaînait les radios et plateaux télé, sous fond de rédemption…
Ainsi, neuf prévenus sont présentés à la justice pour, entre autre, « récidive de tentative de vol en bande organisée avec usage ou menace d’armes ». Ils risquent la perpétuité.
