Vendredi 4 mars, Luiz Inacio Lula da Silva, l’ex-président du Brésil a été auditionné après la perquisition qui a eu lieu à son domicile à Sao Bernardo do Campo, à Sao Paulo.
C’est dans le cadre de l’affaire de corruption qui touche Petrobas, une compagnie pétrolière et publique, que la police fédérale a mené des perquisitions au domicile de l’ancien chef d’Etat. Des fouilles ont eu lieu à l’institut Lula, chez des collaborateurs et chez des proches simultanément, selon José Chrispiniano, l’attache de presse de Lula.
Le parquet a annoncé qu’il est question d’éléments à charge démontrant l’implication de Lula. Les preuves de ces transactions illégales sont matérialisées dans notamment la rénovation d’un appartement de standing et d’une maison de campagne à Atibaia, mais aussi par des versements faits par des entreprises visées par l’enquête, il s’agirait de dons et de rétributions pour des conférences.
Pendant la conférence de presse, le procureur a expliqué que ce système de fraude aurait permis à Lula de bénéficier d’environ 30 millions de reais (sept millions d’euros), mais tant le nombre de ces faveurs est important qu’il est difficile à évaluer avec précision.
Cette affaire est en train de secouer tout le pays, même le nom de la présidente Dilma Roussef apparait dans ce dossier scandaleux.