Le 15 mars, plusieurs enseignes de soins esthétiques ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre du procès sur l’épilation.
En janvier, des syndicats de professionnels de la santé ont décidé d’attaquer des centres de soins esthétiques. Le fond du problème ? Des poils… Il était question de définir un cadre légal autour de la pratique de l’épilation à la lumière pulsée. En effet, il est question d’un soin esthétique ou d’un acte médical ?
Selon la loi, un arrêté de 1962 stipule que « tout mode d’épilation est un acte médical, sauf l’épilation à la pince ou à la cire ». Depuis plusieurs années, il y a eu des précédents pour ce genre d’affaire et la médecine l’emporte régulièrement face à l’esthétisme devant la justice. En 2014, le tribunal correctionnel de Lorient avait déjà condamné cinq esthéticiennes pour « exercice illégal de la médecine ». En mars 2015 c’est à Orléans que la justice a condamné cette fois trois centres esthétiques pour les mêmes raisons.
Ce mardi 15 mars, la justice a condamné plusieurs enseignes pour « exercice illégal de la médecine » ou « complicité », des amendes pouvant atteindre 50 000 euros ont été infligées aux contrevenants.