Brésil : des cadres d’Alstom face à la justice

Cinq cadres de l’entreprise françaises sont poursuivis au Brésil pour un « crime économique ». Il s’agit de l’attribution de marchés suite à des appels d’offres sans concurrence.

Cette affaire a été révélée en 2013. Il est question d’attributions de marchés pour le métro et le train de Sao Paulo. A cette période, le groupe Siemens avait signé un accord pour collaborer avec les autorités du pays dans le cadre de cette enquête.

Marcelo Mendroni, le procureur qui appartient au Groupe Spécial de lutte contre les délits économiques, a dénoncé sept individus au début du mois de mars suite à cette affaire. Il avait expliqué que « les cadres de plusieurs entreprises échangeaient des messages pour faire des alliances, sans concurrence, ce qui constitue un crime économique ». Il avait rajouté qu’au départ, plusieurs sociétés avaient montré de l’intérêt pour l’appel d’offre en question mais une seule société s’était finalement présentée pour ce marché. Il a parlé de Bombardier, Siemens, Tejofran, Mitsui, Caf, Alstom et MGE.

L’appel d’offre en question planifiait l’achat de 288 wagons pour une ligne de métro de la ville. Le montant annoncé pour cette opération était de 1.8 million de reais, ce qui correspond à 438 000 euros.

L’équipementier français a annoncé que l’entreprise n’est pas visée par ces poursuites, il s’agit de poursuites sur des personnes physiques et le groupe a assuré sa collaboration avec la justice pour élucider ce dossier.

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