La condamnation de Claude Guéant confirmée en appel

Dans cette affaire peu reluisante de primes en liquide, non seulement l'ancien ministre voit sa condamnation confirmée, mais en plus la sanction a été légèrement alourdie.

 

Ces primes en liquides étaient reversées entre 2002 et 2004. Elles provenaient du ministère de l'intérieur, plus précisément des enveloppes allouées aux frais d'enquête et de surveillance policière.

À cette période, Claude Guéant était le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, le ministre de l'intérieur.

Il avait mis ce système « scandaleux » en place avec le concours de Michel Gaudin, directeur général de la police nationale au moment des faits. Lui aussi a été condamné dans ce dossier.

C'est avec trois autres personnes qu'ils étaient poursuivis : Michel Camux, Daniel Canepa et Gérard Moisselin.

En tout, c'est 210 000 euros qui ont été reversés par Michel Gaudin à Claude Géant, qui après avoir gardé la moitié de chaque mensualité, partageait le reste entre ses trois collaborateurs.

Lundi 23 janvier, la cour d'appel de Paris a confirmée et même durci les condamnations prononcées en première instance, et ceux pour tous accusés.

Claude Guéant a ainsi été condamné à une peine de deux ans de prison dont un an ferme, un an de sursis avec mise à l'épreuve, assortie d'une amende de 75 000 euros et d'une interdiction d'accéder à toute fonction publique pendant cinq ans.

 

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