Lundi 3 avril, quatre lettres sont arrivées au pôle financier avec des menaces de mort et des balles pour objet. Mercredi 5, c’est au tour des rédactions de Mediapart et du Canard enchaîné de recevoir le même type de courrier indésirable. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.
A quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle, plusieurs enveloppes au contenu plus qu’intrigant ont été envoyées à quatre magistrats du pôle financier ainsi qu’aux rédactions de Mediapart et du Canard enchaîné.
Ces missives contenaient des balles qui accompagnaient un texte signé du « Collectif épuration 2J » daté du 30 mars.
Sur la photo diffusée par Mediapart, on peut lire « la Vigilance et la Protection ne durent pas Ad Vitam… Ce jour-là, nous serons là pour vous ou l’un de vos proches. »
Edwy Plenel, le directeur de Mediapart, a porté plainte pour cette « menace de mort » qu’il juge sérieuse.
La brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) est en charge de l’enquête.
De nombreuses enquêtes concernent directement plusieurs candidats à l’élection présidentielle et plombent la campagne. Cette nouvelle affaire ne devrait pas calmer les tensions persistantes.
