Affaire Rémi Fraisse : non-lieu requis par le parquet

Le procureur de la République de Toulouse a requis un non-lieu dans le cadre de l’enquête sur la mort du jeune militant Rémi Fraisse sur le site du projet de barrage à Sivens dans le Tarn, selon une information du Monde et de Mediapart.

Après trois années d’instruction sans la moindre mise en examen, l’enquête sur la mort de Rémi Fraisse, âgé de 21 ans, pourrait être close par les deux juges d’instruction en charge du dossier.

En effet, Pierre-Yves Couilleau, le procureur de la République de Toulouse (Haute-Garonne), s’est prononcé en faveur d’un non-lieu au cours du réquisitoire en date du 20 mai, selon une révélation de Mediapart et du Monde.

Malgré « le manque de clarté des instructions et l’absence d’autorité civile au moment du décès de Rémi Fraisse » relevé en 2016 par Jacques Toubon, le Défenseur des droits, le préfet n’a nullement été inquiété dans cette affaire, tout comme le gendarme qui a fait « mésusage » d’une grenade offensive à l’origine de la mort du militant.

La famille de Rémi Fraisse ne compte pas en rester là et souhaite que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame.

Ce jeune homme pacifiste s’était rendu pour la première fois sur le site du projet du barrage de Sivens pour exprimer son opposition au projet.

 Les forces de l’ordre ont eu à faire face à un climat « quasi insurrectionnel ». Rémi Fraisse est mort dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014.

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