Lundi 7 août, la ville de Chicago (Illinois) a porté plainte contre l’administration du président Donald Trump devant un tribunal fédéral contre un décret qui vise à supprimer les fonds fédéraux pour les « villes sanctuaires ».
La métropole du Nord-Est des Etats-Unis est la troisième de ces « villes sanctuaires ». Ces municipalités refusent d’appliquer la politique migratoire de l’administration Trump.
En effet, les habitants en situation irrégulière ne sont pas livrés aux services de l’immigration (ICE).
Face à cette fronde, le président Trump a signé un texte qui permet de supprimer les fonds fédéraux aux cités rebelles.
Lundi 7 août, la municipalité de l’Illinois a porté plainte contre ce décret devant un tribunal fédéral.
Dimanche 6 août, le maire démocrate Rahm Emanuel a déclaré « la ville de Chicago est peut-être la première à intenter une action en justice, mais je suis sûr que ce ne sera pas la dernière ».
Pour Chicago, cette subvention pour l’année 2016 s’élevait à hauteur de 2,3 millions de dollars investis dans du matériel et des véhicules de police.
Cette plainte est motivée par « ces politiques locales qui mettent en danger les policiers », selon Jeff Sessions, le ministre de la justice.
L’application de cette politique migratoire serait néfaste aux relations entre les forces de l’ordre et les différentes communautés.