Lundi 23 juillet, trois personnes du groupuscule d’extrême droite islamophobe Action des forces opérationnelles (AFO) ont été placées en garde à vue suite à une opération simultanée dans plusieurs départements.
Le juge antiterroriste en charge de cette affaire avait réclamé ces arrestations dans le cadre d’investigations sur des projets d’attaques contre des musulmans.
Dans la matinée du lundi, c’est la Direction générale de la sécurité intérieur (DGSI), à qui le juge a confié les investigations, qui a mené ces arrestations dans les Hauts-de-Seine ainsi que dans la Creuse.
Selon une information de LCI, l’AFO avait déjà ciblé Djamel Beghal, un islamiste radical qui est actuellement incarcéré, mais aussi le rappeur controversé Médine, dont les deux concerts prévus en septembre au Bataclan suscitent de vives polémiques.
Il était question de tuer ces deux personnes.
Il apparait que ces trois individus, deux femmes et un homme, avait pour projet d’empoisonner de la nourriture destinée à la communauté musulmane.
Il s’agit de la deuxième opération, déjà au mois de juin, une vague d’arrestations à travers tout le pays avait permis l’arrestation et la mise en examen de dix personnes âgées de 32 à 69 ans en lien avec l’AFO, dont quatre sont actuellement en détention provisoire.
D’importantes quantités d’armes et de munitions avaient été retrouvées par les enquêteurs, pour qui il ne fait aucun doute que les suspects « cherchaient à se procurer des armes », et qu’ils « avaient testé des explosifs et des grenades de confection artisanale ».
Inconnu avant, ce groupuscule a été fondé par un policier à la retraite et dit lutter « contre le péril islamiste ».
La majorité de ses membres appartenaient aux forces de l’ordre, que ce soit l’armée, la gendarmerie ou la police.
