Fin de cavale pour Redoine Faïd

Mercredi 3 octobre, le braqueur multirécidiviste Redoine Faïd a été arrêté à Creil dans l’Oise après trois mois de cavale.

À quatre heures du matin, l’homme le plus recherché de France a été interpellé dans un appartement du quartier du Moulin avec quatre autres personnes, dont son frère Rachid ainsi que deux neveux et une femme.

Deux complices présumés supplémentaires ont été également arrêtés en Ile-de-France.

Redoine Faïd a été placé en garde à vue dans les bureaux de la police judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine).

Au cours de cette opération, qui s’est déroulée sans violence, une soixante de véhicules et quatre-vingts policiers appartenant à l’Office central de lutte contre le crime organisé et aux brigades de recherche et d’intervention de Lille, Creil, Versailles et Paris ont été mobilisés.

Un pistolet mitrailleur et une arme de poing ont été découverts sur les lieux.

Il est probable que ces arrestations correspondent à l’équipe responsable de son évasion, d’après les autorités.

Repéré à Creil, Redoine Faïd faisait l’objet d’une étroite surveillance par les services de la BRI depuis quelques jours.

En outre, depuis son évasion, les agents de la brigade nationale de recherche des fugitifs ont effectué un travail sur la téléphonie.

Le 1erjuillet dernier, « le roi de l’évasion » avait réussi à s’évader de l’établissement pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) avec l’aide d’un commando équipé d’un hélicoptère.

L’opération des malfaiteurs n’avait duré que quelques minutes.

Dix jours après cette évasion, un sac est découvert dans la région parisienne par les enquêteurs. Il contient une disqueuse, des cagoules et des armes qui auraient été utilisées par les suspects.

Le 24 juillet, il parvient à échapper aux autorités aux termes d’une course-poursuite avec la gendarmerie à Sarcelles.

Début septembre, des perquisitions avaient eu lieu chez des proches de Redoine Faïd dans l’Oise et autour de Paris.

Reconnu coupable d’avoir organisé la tentative de braquage au cours de laquelle la jeune fonctionnaire de police Aurélie Fouquet a été tuée près de Paris en 2010, l’homme de 46 ans a été condamné à une peine de vingt-cinq ans de prison par la cour d’assises de Paris en appel au mois d’avril.

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