Ingérence russe : Robert Mueller va témoigner face au Congrès américain

President Barack Obama and Vice President Joe Biden meet with senior advisors in the Oval Office to discuss the shooting in Aurora, Colorado, July 20, 2012. Pictured, from left, are: Kathryn Ruemmler, Counsel to the President, and FBI Director Robert Mueller. (Official White House Photo by Pete Souza) This official White House photograph is being made available only for publication by news organizations and/or for personal use printing by the subject(s) of the photograph. The photograph may not be manipulated in any way and may not be used in commercial or political materials, advertisements, emails, products, promotions that in any way suggests approval or endorsement of the President, the First Family, or the White House.

Mardi 25 juin, des élus démocrates ont annoncé que Robert Mueller, le procureur spécial en charge du dossier de l’ingérence russe pendant les élections présidentielles de 2016, devrait être auditionné face au Congrès le 17 juillet prochain.
Adam Schiff, le président de la commission du renseignement de cette chambre, a déclaré : « la Russie a attaqué notre démocratie pour aider Trump à gagner. Trump a favorablement accueilli cette aide et l’a utilisée. Comme Mueller l’a dit, cela devrait inquiéter tous les Américains. Et maintenant, tous les Américains vont pouvoir entendre Mueller, directement ».
Jerry Nadler, qui préside la commission judiciaire du Congrès, a réagi sur les réseaux sociaux : « je suis heureux d’annoncer que le procureur spécial Robert Mueller témoignera en public devant la commission judiciaire et la commission du renseignement de la Chambre des représentants le 17 juillet, suite à une citation à comparaître lancée ce soir ».
Après deux ans d’enquête sur cette ingérence russe, Robert Mueller a remis un rapport de plus de 400 pages, et conclu à des « preuves insuffisantes » sur cette entente présumée.
Alors que le président Trump s’est dit « exonéré », le procureur spécial avait expliqué au cours d’une déclaration le 29 mai dernier, que cette enquête n’avait pas innocenté Trump, et que seulement le Congrès est en mesure d’engager des poursuites à l’encontre d’un président en fonction.
Mark Meadows, un élu Républicain, a commenté sur les réseaux sociaux : « deux ans d’enquête n’étaient pas suffisants, [les Démocrates] veulent plus (…). Ceci n’est pas une tentative de parvenir à la vérité. C’est une tentative de lancer une opération de communication, rien de plus ».
Face aux réserves dont a fait part le procureur spécial, les deux élus démocrates ont tenu à le rassurer : « nous comprenons que votre témoignage en public présente certains aspects sensibles (…). Vous avez aussi expliqué que vous préfériez que le travail écrit du bureau du procureur spécial parle de lui-même. Toutefois, les Américains méritent de vous entendre directement parler de votre enquête et de vos conclusions ».
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