Samedi 4 janvier, le Parquet national antiterroriste (PNAT) a déclaré s’être saisi de l’affaire de l’attaque mortelle qui a eu lieu la veille à Villejuif (Val-de-Marne).
En effet, le vendredi, un jeune homme souffrant de troubles psychologiques, qui s’était converti à l’islam, a attaqué plusieurs personnes.
Armé d’un couteau, il a tué un passant et en a blessé deux autres avant d’être abattu par les agents des forces de l’ordre.
Dans un communiqué, le PNAT explique : « si les troubles psychiatriques importants de l’auteur des faits sont avérés, les investigations des dernières heures ont permis d’établir une radicalisation certaine du mis en cause ainsi qu’une préparation organisée de son passage à l’acte ».
Le parquet a également précisé que les investigations déjà réalisées ont « démontré un parcours meurtrier réfléchi et sélectif de nature à troubler gravement l’ordre public par intimidation ou terreur ».
L’enquête sur cette attaque meurtrière à Villejuif a été ouverte pour « assassinat et tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » ainsi que pour « association de malfaiteur terroriste criminelle ».
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la direction régionale de la police judiciaire de Paris sont en charge de mener les investigations.
Les faits se sont déroulés dans un parc à Villejuif vendredi, le jeune homme de 22 ans s’en est pris à des passants, criant « Allahou akbar », selon Laure Beccuau, la procureure de la République de Créteil.
La procureure a fait part d’une attaque menée avec une « extrême détermination » et une « extrême violence ».
A plusieurs reprises, les policiers lui ont demandé de lâcher son arme avant de l’abattre.
Sur place, les enquêteurs ont mis la main sur un suc contenant des livres « salafistes » et une « lettre testamentaires avec des répétitions assez caractéristiques du musulman qui s’autoflagelle et qui sait qu’il va peut-être faire le grand saut », d’après Philippe Bugeaud, le directeur adjoint de la police judiciaire de Paris.