Violences urbaines : arrestations dans la communauté tchétchène

Dans la matinée du jeudi 18 juin, Éric Mathais, le procureur de la République a annoncé plusieurs interpellations dans le cadre de l’enquête sur les violences urbaines à Dijon (Côte-d’Or).

Dans un communiqué assez vague, le procureur déclare : « cinq gardes à vue ont débuté » jeudi matin.

Il évoque également des perquisitions menées « dans plusieurs villes », sans donner plus de précisions sur ces lieux, avant d’ajouter : « elles sont destinées à vérifier les premiers éléments de l’enquête ».

Éric Mathais a précisé que l’enquête a été ouverte pour « tentative de meurtre en bande organisée, association de malfaiteurs et participation à un groupement armé ».

Pour ces opérations, « six objectifs » étaient visés à travers plusieurs villes de province, et elles appartiennent toutes à la communauté tchétchène de France, d’après une source judiciaire.

Parmi les « six objectifs », cinq personnes ont été interpellées.

Ces opérations ont été menées par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), mais aussi par les hommes du RAID.

Dijon et Besançon (Doubs) font partie des villes concernées par ces opérations.

Éric Mathais a expliqué que cette enquête « est destinée à comprendre de quelle manière les différentes infractions ont pu être provoquées ou organisées, d’en identifier les auteurs et d’y donner les suites appropriées ».

La veille, le procureur avait déclaré que l’enquête se poursuivait « pour parvenir à identifier les participants » aux violences urbaines à Dijon.

En effet, le quartier des Grésilles, puis Chenôve, une commune de la périphérie de Dijon, ont été le théâtre de violences entre des membres de la communauté tchétchène et la communauté maghrébine.

Pendant plusieurs jours, des tensions ont miné Les Grésilles après une rixe entre jeunes, sur fond de règlement de compte.

Des vidéos, diffusées sur les réseaux sociaux, montrent des dizaines de jeunes des deux communautés qui s’insultent, se provoquent, armés et cagoulés pour certains.

Les habitants de ces lieux ont évoqué un niveau de violence exclusivement élevé, et pendant plusieurs jours avant sécurisation par les forces de l’ordre.

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