Cathédrale de Nantes : une enquête ouverte pour « incendie volontaire »

Samedi 18 juillet, un feu important a été signalé dans la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique) en début de matinée.

Vers 10 heures, l’incendie a été « circonscrit » d’après les sapeurs-pompiers de Loire-Atlantique.

Le directeur départemental des pompiers, le général Laurent Ferlay, a expliqué qu’une centaine de soldats du feu et une quarantaine de véhicules ont été mobilisés pour venir à bout du sinistre.

Au cours d’une conférence de presse devant la cathédrale de Nantes, le général a précisé : « les dégâts sont concentrés sur le grand orgue, qui semble être entièrement détruit. La plateforme sur laquelle il se situe est très instable et menace de s’effondrer », avant d’ajouter : « je vous confirme que nous ne sommes pas dans un scénario « Notre-Dame-de-Paris » ».

Le père François Renaud, administrateur diocésaine en charge de la cathédrale Saint-Jean-et-Saint-Pierre de Nantes, a évoqué une « perte inestimable » à propos du grand orgue, qui a « complètement disparu ».

Pierre Sennès, le procureur de la République de Nantes, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « incendie volontaire ».

Dans un communiqué, le procureur explique: « l’enquête est ouverte sur la base des constatations effectuées, après découverte de trois départs de feu espacés les uns des autres (…) au niveau du grand orgue, à droite et à gauche de la nef », « un expert incendie venu de Paris est attendu sur place cet après-midi ».

Dans la journée, Jean Castex, le premier ministre, ainsi que le ministre de l’intérieur Gérard Darmanin et celle de la culture, Roselyne Bachelot, se sont rendus sur place.

Le chef du gouvernement a rendu hommage « au dévouement et au très grand professionnalisme » des sapeurs-pompiers.

En 1972, un incendie avait déjà ravagé le toit de la cathédrale de Nantes.

Les dégâts dans l’édifice gothique, bâti entre le 15ème et le 19ème siècle, avait nécessité pas moins de treize années de travaux avant de pouvoir recevoir du public.

Dans la même ville, mais cette fois en 2015, un incendie avait détruit la quasi-totalité du toit de la basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien.

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