Christophe Girard, ex-élu à Paris, accusé de viol

Lundi 17 août, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « viol » à l’encontre de Christophe Girard, ex-adjoint en charge de la culture à la mairie de Paris.

Dans un communiqué public diffusé mardi, le parquet explique : « les investigations ont été confiées à la brigade de protection des mineurs de la direction régionale de la police judiciaire. Elles s’attacheront à déterminer avec exactitude si les faits dénoncés sont susceptibles de caractériser une infraction pénale et si, au vu de leur ancienneté, la prescription de l’action publique est acquise ».

Cette annonce intervient le lendemain de la parution d’un article du New York Times dans lequel Aniss Hmaïd, un homme de 46 ans, livre un témoignage sur la relation abusive qu’il a eu pendant une dizaine d’années avec Christophe Girard.

Selon lui, l’élu parisien, qui occupait à l’époque un poste de dirigeant dans la maison Yves Saint-Laurent, l’a agressé sexuellement une vingtaine de fois depuis ses seize ans, après une rencontre à Hammamet, une ville touristique tunisienne, à la fin des années 1980.

Aniss Hmaïd explique que Christophe Girard « lui obtenait des emplois temporaires au sein de la maison Yves Saint-Laurent », mais qu’il a aussi été employé en tant que domestique dans une propriété située dans le sud de la France, appartenant à l’ex-élu parisien.

L’homme de 46 ans a présenté au journaliste américain du New York Times certains éléments qui tendent à corroborer ses dires, notamment plusieurs dizaines de clichés de Christophe Girard, dont un où il apparait complètement nu.

En outre, plusieurs personnes ont confirmé au journal américain que M. Hmaïd avait déjà parlé de ces abus sexuels il y a vingt ans.

Delphine Meillet, l’avocate de Christophe Girard, a déclaré que son client « conteste ces dénonciations et ces faits avec la plus grande fermeté ».

Elle a aussi expliqué : « les faits dénoncés étant prescrits, la parole de l’accusateur, contre la parole de l’accusé, est laissée à l’appréciation du tribunal de l’opinion, où trop souvent une présomption de culpabilité en matière d’infractions sexuelles a pris le pas sur la présomption d’innocence ».

A la fin du mois de juillet dernier, le mis en cause avait été contraint de présenter sa démission à la mairie de Paris suite à la polémique en rapport avec sa relation avec Gabriel Matzneff.

En effet, l’écrivain fait l’objet d’une enquête ouverte par le parquet de Paris au motif de « viols sur mineurs ».

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