Bordeaux : un adolescent tué et quatre blessés par balles

Samedi 2 janvier, un adolescent de seize ans a été tué et quatre personnes blessées dans une fusillade qui s’est passée dans le quartier populaire des Aubiers à Bordeaux.

Cette fusillade avec arme automatique serait possiblement liée à des rivalités entre différentes cités bordelaises.

La mairie a évoqué une « escalade » de la délinquance armée au niveau local.

Les faits se sont déroulés autour de 22 heures 50 dans ce quartier de plus de 3 500 habitants, situé au nord de la métropole.

Un véhicule s’est approché d’un groupe de jeunes avant de procéder à une série de tirs en rafale avec une arme automatique, selon des explications du parquet de Bordeaux.

Un adolescent âgé de seize ans a été grièvement blessé, il est décédé peu de temps après son arrivée au CHU de Bordeaux.

Trois autres adolescents, âgés de treize à seize ans, ont été touchés dans cette fusillade mais leurs jours ne sont pas en danger.

L’un d’un a tout de même été atteint d’un projectile juste en dessus du cœur.

Les deux autres ont été blessés au niveau du genou, du biceps et de l’omoplate.

L’homme âgé de trente-cinq ans a été touché au niveau du mollet.

Le parquet a précisé que les images de vidéosurveillance sont en cours d’exploitation par les enquêteurs.

Il est question d’une fusillade qui s’inscrit « dans une escalade des tensions constatées entre quartiers depuis plusieurs semaines, sans qu’à cette heure aucun élément ne permette de relier ces éléments entre eux ».

Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, a dénoncé cette « escalade depuis quelque temps d’une criminalité organisée avec des armes lourdes ».

Il a aussi déclaré que sa ville « a longtemps été à l’abri des phénomènes de grande délinquance ».

La soirée de la Saint-Sylvestre dans la cité des Aubiers avait été émaillée de plusieurs incidents : mobilier urbain détruit, un bureau de poste parti en cendre et les agents des forces de l’ordre pris pour cible avec divers projectiles et mortiers d’artifices.

Amine Smihi, adjoint à la sécurité auprès de la mairie, a observé deux aspects « très inquiétants : des armes de calibre et de nature quasi-automatique qui circulent à ce niveau dans la population, et le degré de détermination concerné ; des gens qui n’étaient pas venus pour parader, fanfaronner ou défier, mais manifestement avec l’intention de tuer ».

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