Le passe sanitaire suspendu dans les centres commerciaux de plusieurs départements

Mardi 31 août, le tribunal administratif des Hauts-de-Seine a suspendu l’arrêté préfectoral imposant le passe sanitaire pour accéder aux centres commerciaux du département.

Une décision similaire a été prise pour d’autres départements en Ile-de-France depuis début août : les Yvelines et l’Essonne, mais aussi dans le Haut-Rhin en province.

Une suspension de l’arrêté a aussi été déposée à Paris, le tribunal administratif de la capitale tiendra une audience à ce sujet mardi prochain.

Cette décision a été justifiée car l’arrêté qui oblige la présentation du passe sanitaire, à l’entrée des centres commerciaux de plus de 20 000 m2, ne permet pas à certaines personnes d’avoir accès aux biens de première nécessité

Cependant, le passe sanitaire reste indispensable pour accéder aux autres lieux où il est exigé comme les cinémas, bars et restaurants.

La suspension de cette mesure est réclamée par le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), car « inéquitable pour toutes les familles », « discriminatoire puisque les autres formes de commerce n’y sont pas soumises », mais aussi « superflue » car le protocole sanitaire est toujours en vigueur dans les commerces.

Le CNCC a évoqué « une chute d’un quart de la fréquentation dans l’ensemble des centres commerciaux », « non seulement les grands centres commerciaux métropolitains soumis au contrôle du passe sanitaire dans lesquels elle atteint 30 % à 40 % mais également tous les centres dans l’ensemble du territoire ».

Gontran Thüring, le délégué général du CNCC, a expliqué lundi : « la confusion est totale dans l’esprit de nos concitoyens, entre la question des plus de 20 000 mètres carrés, celle du taux d’incidence, les endroits où le taux est bas et où les arrêtés ne sont pas retirés, les départements où les arrêtés ont été suspendus », « l’incertitude est l’ennemi de la confiance et de la consommation ».

Selon le premier ministre Jean Castex, « les choses vont dans le bon sens » même s’il y a « encore du travail » avant un retour à la normal.

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