Jeudi 2 septembre, l’autorité numérique de l’Irlande a annoncé avoir infligé une amende d’un montant inégalée à l’encontre de WhatsApp.
Cette sanction, une amende de 225 millions d’euros, fait suite à l’enquête réclamée par la Commission européenne au sujet de la protection des données personnelles.
En Europe, il s’agit d’une des amendes des plus élevées à l’encontre d’un régulateur numérique.
En effet, seul Amazon a écopé d’une amende d’un montant plus important avec un rappel à l’ordre de 746 millions d’euros en juillet dernier, encore à propos des données personnelles des usagers.
Dans un communiqué, l’autorité irlandaise de protection des données (DPC) a expliqué avoir « infligé une amende de 225 millions d’euros à WhatsApp » à la suite de l’enquête demandée par la Commission européenne.
La DPC a également déclaré avoir « imposé un blame » au réseau social, et lui a réclamé « de se mettre en conformité » avec la législation européenne.
Les investigations entamées en 2018 étaient orientées sur les obligations de la filiale de Facebook en rapport avec les règles sur la protection des données en Europe (GDPR), et « sur le traitement des informations entre WhatsApp et d’autres compagnies de Facebook ».
Dans son communiqué, la DPC a justifié sa décision suite à des « infractions de nature très sérieuse », mais aussi un « déficit très important d’informations ».
Jeudi, un porte-parole du réseau social a regretté « des sanctions tout à fait disproportionnées », « WhatsApp est engagé dans la fourniture d’un service sécurisé et privé. Nous avons travaillé pour assurer que l’information que nous donnons est transparente et complète et nous continuerons à le faire ».
Il a assuré que la firme sanctionnée fera appel de la décision de l’autorité numérique irlandaise.
