Dimanche 16 janvier, le joueur de tennis Novak Djokovic a perdu sa bataille judiciaire pour rester sur le territoire australien et disputer le tournoi de l’Open d’Australie.
En effet, la cour fédérale a rejeté le recours déposé par le joueur de 34 ans, sans possibilité de faire appel de cette décision.
Les juges ont ainsi confirmé à l’unanimité la décision du ministre de l’immigration en date du vendredi également, d’annuler le visa du Serbe, au motif de l’intérêt public.
Novak Djokovic, numéro un mondial, se retrouve donc dans l’incapacité de participer à ce tournoi qui fait partie du Grand Chelem.
Il a déclaré : « je suis extrêmement déçu de la décision de la cour de rejeter mon appel de la décision du ministre d’annuler mon visa », avant de préciser : « je vais maintenant prendre du temps pour me reposer et récupérer », « cela me met mal à l’aise que l’attention ait autant été portée sur moi ces dernières semaines et j’espère que nous pouvons désormais tous nous focaliser sur le jeu et sur le tournoi que j’aime ».
De son côté, le gouvernement du pays s’est félicité de cette victoire.
Alex Hawke, le ministre de l’immigration, a expliqué : « la politique ferme de protection des frontières de l’Australie nous a maintenus en sécurité pendant la pandémie », « les Australiens ont fait de grands sacrifices pour en arriver là et le gouvernement Morrison est fermement décidé à protéger cette position ».
Samedi, le ministre a affirmé à la cour fédérale que la présence de Novak Djokovic sur le sol australien était « susceptible de représenter un risque sanitaire pour la communauté australienne ».
Le 10 janvier dernier, un juge avait bloqué l’expulsion du champion, avait rétabli son visa et ordonné sa libération immédiate.
Un échec inacceptable pour ce gouvernement.
L’aspect politique de cette affaire a dépassé les cours de tennis.
Le président serbe Aleksandar Vucic a regretté : « il pensent qu’avec ces dix jours de mauvais traitement ils ont humilié Djokovic. Ils se sont humiliés eux-mêmes, Djokovic peur revenir dans son pays la tête haute et regarder tout le monde droit dans les yeux ».
