Vendredi 25 février, Laurent Bigorgne, le directeur de l’Institut Montaigne, a été placé en garde à la suite d’une plainte déposée par l’une de ses collaboratrices, selon une information du Monde.
Accusé de l’avoir drogué à son insu, l’homme âgé de 47 ans est mis en cause par une collaboratrice du think-tank libéral.
Dans la matinée de vendredi, le directeur de l’Institut Montaigne a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire du 3ème district, en charge de mener les investigations.
En effet, une enquête a été ouverte pour administration de substance nuisible après le dépôt d’une plainte dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 février.
La plaignante, âgée d’une quarantaine d’années, a déclaré au quotidien Le Parisien avoir passé le début de soirée du mardi en compagnie de Laurent Bigorgne, au domicile de ce dernier.
Après avoir bu une coupe de champagne, elle a expliqué s’être sentie immédiatement pas bien.
Elle s’est rendue directement à l’hôpital, où elle présentait des symptômes d’intoxication à des produits stupéfiants.
Une expertise toxicologique présentée au Parisien par la plaignante démontre la présence de MDMA, une drogue de synthèse.
Nommée également « ecstasy », cette drogue peut être facilement diluée dans tout liquide.
Une fois consommée, elle peut provoquer des palpitations et augmenter le rythme cardiaque ou encore abaisser le niveau de vigilance du consommateur.
La collaboratrice a précisé au quotidien régional qu’elle a reçu plusieurs messages à caractère sexuel de la part de Laurent Bigorgne, qui se livrait à une drague insistante.
L’Institut Montaigne a été créé en 2000, il est question d’un centre de réflexion libéral composé de hauts fonctionnaires, d’universitaires et de chefs d’entreprise.
Laurent Bigorgne le dirige depuis 2011.
