Féminicide commis à Paris : le policier arrêté et mis en examen

A protestor holds a banner which reads as "we were not born women but we die of it" as she participates in a demonstration organised by "NousToutes" (All of Us), a French feminist collective, against sexist and sexual violences at Place de la Republique in Paris, on November 20, 2021. (Photo by Alain JOCARD / AFP)

Jeudi 24 février, Arnaud Bonnefoy, le policier accusé du féminicide commis à Paris fin janvier, a été mis en examen et écroué après trois semaines de cavale.

L’agent des forces de l’ordre avait été arrêté au domicile de son père dans le Var mardi matin.

Il a été placé en garde à vue pour « homicide volontaire sur conjoint, concubin ou partenaire », selon une source policière.

Déféré dans la soirée, le gardien de la paix a été entendu par les enquêteurs du 2ème district de la police judiciaire de la capitale, en charge des investigations sur ce féminicide commis à Paris.

Jeudi, le suspect a été présenté à un juge d’instruction avant d’être mis en examen et écroué.

L’homme de 29 ans était en cavale depuis le 28 janvier dernier, après la découverte du corps de sa compagne dans son appartement, situé dans le 19ème arrondissement de Paris.

Amanda Glain, la victime, a été découverte dans la salle de bain du suspect.

Selon l’autopsie, la jeune femme de 28 ans a été tué par stangulation.

Une source proche du dossier a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) que le policier en fuite avait retiré 1 500 euros à Breteuil, une commune de l’Oise située à une centaine de kilomètres de Paris.

Cette opération bancaire a été réalisée alors que la préfecture de la capitale lançait un appel à témoin, sa photo avait été largement diffusée.

Le 11 et le 12 février, le véhicule du fuyard et son arme de service avaient été retrouvées à Amiens sur un parking.

La famille de la victime a déclaré : « ce crime a ôté la vie à une personne exceptionnelle, une jeune femme libre, empathique, bienveillante, indépendante et artiste de talent ».

Leur avocat a évoqué un « crime de sang-froid ».

Après l’enquête, Arnaud Bonnefoy pourrait être jugé devant la cour d’assises.

Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.

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