Quatre légionnaires détenus en République centrafricaine

Mardi 22 février, une enquête a été ouverte à la suite de l’arrestation de quatre légionnaires à Bangui, la capitale de la République centrefricaine.

Selon un responsable de l’armée française, les quatre militaires, qui opérent sous l’égide de l’Organisation de Nations Unies (ONU), sont « toujours détenus par les autorités centrafricaines ».

Une rencontre entre le président de la République centrafricaine et un responsable de l’ONU avait pour objectif d’obtenir « au plus vite » la libération des quatre légionnaires.

Le procureur de la République de la capitale centrafricaine a précisé que les quatre hommes sont « de nationalité française, italienne, roumaine et bulgare ».

Lundi 21 février, la gendarmerie centrafricaine a procédé à l’arrestation de quatre militaires à l’aéroport de Bangui, alors qu’ils escortaient le général de l’armée française Stéphane Marchenoir, le chef d’état-major de la force de maintien de la paix en République centrafricaine (Minusca).

La Minusca est composée d’environ 15 000 policiers et militaires sur place.

Alors que les quatre légionnaires circulaient dans une voiture banalisée, non siglée de l’ONU et « suspecte », ils portaient leur équipement militaire habituel : des grenades, trois fusils d’assaut et quatre pistolets automatiques, a expliqué le procureur.

En outre, il a précisé que les militaires arrêtés se trouvaient « à moins de trente mètres du passage du convoi présidentiel ».

Immédiatement, ils ont été accusés de vouloir « assassiner » le président Faustin-Archange Touadéra sur les réseaux sociaux, information démentie par les autorités françaises et l’ONU, évoquant une « manipulation grossière ».

Cette affaire vient alimenter les tensions entre la Russie et la France, sur fond de conflit avec cette ancienne colonie française, en proie à une guerre civile depuis 2013.

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