École de police : 10 plaintes pour harcèlement sexuel

Jeudi 14 avril, le parquet de Toulouse (Haute-Garonne) a annoncé l’ouverture d’une enquête au motif de harcèlement sexuel au sein de l’école de police.

En effet, cette enquête a été ouverte à la suite du dépôt de dix plaintes émises par neuf jeunes femmes, des élèves en formation à l’école de police toulousaine.

Selon les déclarations faites aux enquêteurs, un brigadier-chef, formateur au sein de l’établissement ouvert sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a tenu des propos à caractère sexuel à ces neufs élèves alors qu’elles étaient en pleine épreuve écrite le 5 avril dernier.

Elles ont toutes décidé de saisir la justice pour harcèlement sexuel.

Une fonctionnaire de police a déposé une plainte pour le même motif et à l’encontre du même formateur.

Elle a ainsi dénoncé des propos déplacés au cours d’une conversation téléphonique.

Les investigations ont été confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui devra déterminer les circonstances précises des faits en question.

Samuel Simon-Vuelta, le procureur de la République de la ville rose a précisé à propos du suspect que « son état psychologique est à l’étude ».

En outre, il est actuellement en arrêt maladie, raison pour laquelle les enquêteurs ne l’ont pas encore auditionné.

Innocent jusqu’à preuve du contraire, il risque tout de même une peine allant de deux à trois ans de prison et une amende d’un montant compris entre 30 000 et 45 000 euros, en fonction des facteurs aggravants comme un abus d’autorité du fait de ses fonctions de formateur.

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