Mercredi 15 juin, l’association de défense des consommateurs a déposé une plainte à l’encontre de Back Market auprès du tribunal judiciaire de Paris, selon un communiqué de l’association.
Le motif de cette plainte est basé sur des « pratiques commerciales trompeuses ».
Alain Bazot, le président de l’UFC-Que Choisir a déclaré : « l’UFC-Que Choisir souhaite que la licorne du reconditionné continue de mettre des paillettes dans la vie des consommateurs, sans que sa communication ne soit que de la poudre aux yeux ».
Pour l’association de défense des consommateurs, Back Market « cache de nombreuses entorses au droit de la consommation ».
A commencer par la durée de garantie proposée par la plateforme de vente, qui l’a fixée à douze mois, « en laissant croire à un avantage considérable offert par l’entreprise ».
La loi impose une garantie commerciale qui « dure 24 mois » et pas seulement 12.
Ensuite, les frais de services facturés « systématiquement aux consommateurs » et qui « n’apparaissent qu’à l’étape du paiement », d’un montant de 4,99 ou 5,99 euros, ne sont pas réellement justifiés.
Pour finir, l’UFC-Que Choisir reproche la présentation des prix, qui laisse croire aux consommateurs à des promotions « en faisant apparaître un prix barré et un prix réduit, ainsi que le pourcentage de réduction correspondant ».
Ainsi, « ce ne sont pas des promotions puisque Back Market compare en réalité deux produits différents : un produit neuf, qui n’est pas vendu sur le site, et un produit reconditionné ».
L’association a également constaté le non-respect des règles sur l’utilisation des cookies sur son site.
Dans son communiqué, l’UFC-Que Choisir précise : « c’est la première plainte en Europe d’une association de consommateurs contre le géant du reconditionné, même si ses pratiques ont également été épinglées par d’autres associations comme l’association allemande VZBV ».
