Jeudi 21 juillet, la justice a rendu sa décision concernant la participation du skipper François Gabart à la Route du rhum.
Le détenteur du record du tour du monde en solitaire et sans escale, ainsi que le groupe Kesk à qui appartient l’embarcation, étaient opposés à la classe des maxi-trimarans Ultime.
Le conflit avait pour origine la date butoir prévue pour trouver une solution entre les deux belligérants.
Ainsi, une audience en référé s’est tenue à la fin du mois de juin dans la capitale.
Il était essentiellement question du protocole passé entre François Gabart, la classe Ultime et le groupe Kresk.
Cependant, cette requête en justice ne portait pas sur la conformité, ou non, du maxi-trimaran volant, mais uniquement sur la date butoir, fixée au 4 mars dernier, pour régler ce différend.
Pour Kresk et Gabart, en l’absence de réponse avant la date prévue du 4 mars, « la classe nous permettait de participer à la Route du rhum. Le 7 mars est la date à laquelle l’avis a été publié sur le site de l’organe qui a été consulté ».
Ainsi, cette décision de justice donne son feu vert au skipper et son armateur pour prendre le départ de la fameuse course transatlantique en solitaire, dont le départ est prévu le 6 novembre prochain à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine.
Au départ, le conflit entre la classe Ultime 32/23 et le clan Gabart a débuté en septembre dernier autour de la règle 3.11 de la World Sailing, la Fédération internationale de voile.
Cette règle stipule que les postes de manœuvre (winches), ne peuvent pas être situés sous le pont de l’embarcation, ce qui n’est pas le cas du voilier de François Gabart.
Aussi, le skipper et le propriétaire du bateau réclame à la classe Ultime 18 millions d’euros de dommages et intérêts.