Mardi 25 octobre, la basketteuse américaine Brittney Griner a vu sa condamnation confirmée en appel par la justice russe.
La sportive a été condamnée en août dernier à une peine de neuf ans de prison au motif de consommation et trafic de drogue.
En février, elle avait été arrêtée à Moscou avec une cigarette électronique contenant du cannabis.
Ainsi, la juge de la cour d’appel du tribunal de Krasnogorsk, situé à proximité de la capitale russe, a déclaré « laisser sans changement » la condamnation décidée en première instance à l’encontre de Brittney Griner.
Cependant, une modification a été validée à l’avantage de l’Américaine : les jours passés en détention depuis février seront comptabilisés comme un jour et demi pour chacun, et à déduire sur l’ensemble de la peine…
Avant le jugement en appel, la prévenue âgée de 32 ans avait déclaré : « j’espère vraiment que le tribunal va ajuster ce verdict parce que cela a été très, très stressant et très traumatisant pour mon état mental et psychologique ».
Elle avait également expliqué « ne pas comprendre » ce verdict, « alors que des gens se voient infliger » des condamnations moins sévères « pour des crimes plus graves ».
Alexandre Boïkov, l’un de ses avocats, avait réclamé au tribunal de « réfléchir à un acquittement » avec un non-lieu, qui précisait que « les yeux du monde entier sont tournés vers cette affaire », évoquant « la cruauté de ce jugement ».
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité auprès de la Maison Blanche, a qualifié cette procédure judiciaire de « bidon ».
Il a expliqué : « le président Bident a été clair sur le fait que Brittney doit être libérée immédiatement », dénonçant son emprisonnement « à tort, selon des circonstances inacceptables ».
Cette affaire a pris une tournure politique entre les deux pays avec le conflit ukrainien.
Les autorités américaines seraient disposées à effectuer un échange de prisonniers, selon une source diplomatique russe.
