Chanvre : soupçons de trafic de stupéfiants pour une enseigne de CBD

Jeudi 20 octobre, deux sociétés spécialisées sur le CBD et deux individus ont été mis en examen dans le cadre d’une enquête ouverte pour, notamment, trafic de stupéfiants, du chanvre en l’espèce, selon une source proche du dossier.

Cette source a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que ces infractions « visent un trafic de résine de cannabis ou de CBD présentant un taux de THC (tétrahydrocannabinol) supérieur à 0,3% ».

L’enquête a été ouverte par le parquet d’Aurillac (Cantal) pour des soupçons d’acquisition, importation, détention, transport, emploi, offre ou cession de produits stupéfiants, « exercice d’opérations réservées à la profession de pharmacien sans réunir les conditions pour l’exercice de cette profession » et « pratique commerciale trompeuse ».

Ainsi, deux hommes ont été placés en garde à vue puis mis en examen avant d’être placés sous contrôle judiciaire.

Sur les réseaux sociaux, plusieurs magasins d’une même chaîne de revente de CBD ont annoncé leur fermeture « pour une durée indéterminée » dans plusieurs villes : Vierzon, Guéret, Bourges, Limoges, Aurillac et Montluçon.

Dans le Tarn-et-Garonne à Montauban, une boutique a été placée sous scellés par la gendarmerie.

Même le site internet de la compagnie affiche être « sous maintenance ».

Le propriétaire de trois de ces boutiques, l’un des deux hommes mis en examen, a affirmé à l’AFP « contester tous les faits » qui lui sont reprochés.

L’avocat des deux mis en cause, Me Xavier Pizzaro, spécialisé dans ce type d’affaire, n’a pas donné suite aux sollicitations des médias « sur une enquête en cours ».

Cette affaire intervient alors que la législation sur le chanvre est en cours de modification dans plusieurs pays tels que le royaume du Maroc ou encore l’Allemagne.

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