Échecs : le joueur Hans Niemann saisit la justice

Jeudi 20 octobre, le joueur d’échecs Hans Niemann a déposé une plainte aux États-Unis.

Le jeune homme de 19 ans a déposé un recours devant le tribunal fédéral de l’État du Missouri à l’encontre de plusieurs acteurs de la discipline, dont son rival, le champion norvégien Magnus Carlsen, et la plate-forme Chess.com.

Il les accuse de « collusion » et « diffamation » et leur réclame cent millions de dollars, l’équivalent de 102 millions d’euros, au motif des dommages et intérêts.

Cette plainte fait suite aux accusations de tricherie émises après sa victoire le 5 septembre dernier au cours de la Sinquefield Cup, contre le quintuple champion du monde norvégien Magnus Carlsen.

Après sa défaite, la star scandinave avait sous-entendu que son rival américain avait triché, avant de quitter le tournoi.

Après le champion d’échecs norvégien, c’est le joueur américain Hikaru Nakamura qui a accusé Hans Niemann.

Pour finir, la plate-forme d’échecs sur internet Chess.com a déclaré que le plaignant avait « probablement triché » plus d’une centaine de fois au cours de parties en ligne.

Le jeune homme a confirmé avoir triché à plusieurs reprises quand il avait entre douze et seize ans.

Selon ses avocats, ces accusations de tricherie à son encontre ont été émises de manière concertée entre les différents protagonistes « par crainte que le jeune prodige ne mette en danger sa marque multimillionnaire en lui infligeant d’autres défaites, Carlsen s’est vengé en l’accusant sans preuve ».

Ils ont également déclaré que ces accusations ont « détruit dans l’œuf sa carrière remarquable et ruiné sa vie », précisant que leur client « ne peut plus obtenir d’emploi de professeur d’échecs dans des écoles sérieuses ».

Pour eux, il s’agit du « plus gros scandale de l’histoire » des échecs.

SOURCE

RÉPONDRE

Veuillez entrer votre commentaire !
Veuillez entrer votre nom

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.