Mercredi 19 octobre, treize individus ont été interpellés dans le cadre de l’affaire Magali Berdah, la « papesse des influenceurs ».
Le pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris a ouvert une enquête à la suite de la plainte déposée par Magali Berdah.
Dirigées par l’office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH), les investigations ont permis d’identifier treize personnes situées dans plusieurs départements en région parisienne, en Gironde, en Corse mais aussi dans la Sarthe.
Ainsi, douze d’entre eux sont convoqués en 2023 par le tribunal correctionnel au motif de « cyberharcèlement et menaces de mort dont certains à raison de la religion de la victime ».
La plaignante est en conflit avec le rappeur Booba, qui l’avait accusée d’escroquerie sur les réseaux sociaux.
D’après l’artiste, des clients ayant acheté des produits mis en avant par des influenceurs s’étaient plaints de n’avoir jamais reçu les produits en question, ou d’avoir reçu des produits contrefaits.
Il avait évoqué des « pédo-sociopathes et des voleuses, arnaqueuses, manipulatrices », avant d’affirmer « avec ou sans moi, une armée s’est réveillée. Attention… ».
A la suite de ces publications, Magali Berdah avait obtenu la fermeture du compte Instagram de Booba.
Elle avait été la cible de menaces de mort, de messages à caractère antisémite et haineux.
Cependant, le rappeur a déposé une plainte à son encontre pour « escroquerie », dénonçant « un système d’escroquerie complexe et organisé, centralisé par la société Shauna Events ».
Dans ce nouveau dossier, le parquet de Grasse a ouvert une enquête pour « pratiques commerciales trompeuses » le 6 septembre dernier.
