Jeudi 10 novembre, un policier a été tué dans une attaque au couteau à Bruxelles, selon une déclaration du parquet de la capitale.
L’auteur de l’attaque a été blessé au cours de son interpellation, il est toujours hospitalisé.
En outre, le parquet fédéral de Belgique a fait savoir que la justice antiterroriste a été saisie de l’enquête.
Eric Van Duyse, le porte-parole du parquet fédéral, a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) : « nous avons repris le dossier car il y a une suspicion de motif terroriste, ce qui devra bien sûr être confirmé ou infirmé par l’enquête ».
L’attaque s’est déroulée dans la commune de Schaerbeek (métropole de Bruxelles) aux environs de 19 heures.
Le motif de l’attaque reste à définir.
Cependant, un individu armé d’un couteau a agressé deux policiers.
Les deux agents ont appelé du renfort, un policier d’une autre patrouille a fait usage de son arme à feu afin de « neutraliser l’agresseur », selon l’agence de presse Belga.
Des médias belges ont précisé que l’auteur de l’agression aurait été blessé par balles au niveau de l’abdomen et des jambes.
Les deux policiers victimes ont été transportés à l’hôpital.
L’un des deux agents, qui a été atteint au niveau du cou, n’a pas survécu à ses blessures.
Plusieurs médias belges ont expliqué que l’homme en question avait « proféré des menaces contre la police » dans un commissariat plus tôt dans la même journée.
Alexander De Croo, le premier ministre belge a évoqué cette profession « qui risque sa vie au quotidien pour assurer la sécurité de nos citoyens », avant de rajouter : « mon espoir sincère est que son collègue hospitalisé se portera bien ».
Annelies Verlinden, la ministre de l’intérieur, a fait part d’un « drame horrible » et d’une « violence inacceptable ».