Mardi 8 novembre, le tribunal de Palm Ridge, situé près de Johannesburg en Afrique du Sud, a reconnu coupable Nkosinathi Phakathi, un individu pour plus de 90 viols, dont la majorité ont été commis sur des enfants.
Les faits en question concernaient la période comprise entre 2012 et 2021.
La plupart des victimes étaient des enfants et des écolières, dont certains étaient forcés à le regarder pendant qu’il commettait des viols.
Dans un communiqué, Lunka Mahanjan, le porte-parole du parquet, a déclaré : « il s’en prenait à ses victimes alors qu’elles allaient ou revenaient de l’école ou du travail, le matin ou le soir (…) Il s’en prenait à certaines d’entre elles à leur propre domicile », avant de préciser : « il prétendait être un électricien venu réparer un chauffe-eau ou d’autres appareils ménagers et les violait (…) Dans certains cas, lorsqu’il violait plusieurs personnes à la fois, il obligeait l’autre personne à regarder ».
Le parquet a expliqué que les victimes étaient âgées entre neuf ans pour la plus jeune et 44 ans pour la plus âgée.
Il avait été arrêté en mars 2021 alors qu’il tentait de retourner chez l’une de ses victimes.
Cette affaire a consterné l’opinion publique en Afrique du Sud.
Au cours de son arrestation, la police lui a tiré une balle dans la jambe, qui a depuis été amputée.
Au cours du procès, le mis en cause a plaidé coupable des 148 chefs d’accusation.
Ainsi, il a été reconnu coupable de 90 viols, d’avoir forcé quatre personnes à commettre des viols, d’avoir forcé un enfant à plusieurs reprises d’assister à un acte sexuel, d’avoir commis deux agressions, quatre vols et 43 enlèvements.
Selon Lumka Mahanjana, « l’État a l’intention de demander au tribunal d’imposer une peine qui enverra un message fort, à savoir que de telles infractions de violences sexuelles ne seront pas tolérées ».
La semaine passée, le président de l’Afrique du Sud a déclaré que les violences sexuelles sont une « pandémie » et que des crimes « horribles » sont quotidiennement signalés.
