Les « Barjols » : quatre condamnations et neuf relaxes

Vendredi 17 février, le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict concernant treize membres du groupuscule d’ultradroite les « Barjols ».

Les prévenus étaient accusés d’avoir préparé des « actions violentes » à l’encontre de migrants, de mosquée et d’élus en 2017 et 2018.

Ainsi, la justice a prononcé une relaxe pour neuf des treize prévenus.

Cependant, Jean-Pierre Bouyer, Mickaël Iber et David Gasparrini ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs terroriste.

Ils ont écopé respectivement de quatre années de prison dont une avec sursis, quatre années de prison dont deux avec sursis et trois ans de prison dont deux avec sursis.

Le quatrième condamné, Jonathan Drexler, a écopé d’une peine de six mois de prison avec sursis pour détention d’armes.

Ces peines, qui sont plus légères que les réquisitions du parquet, correspondent aux périodes de détention provisoire déjà faites par les prévenus en question.

Ainsi, aucun des quatre individus condamnés ne devraient être incarcéré à l’issue de ce verdict.

Les faits en question remontent au mois de novembre 2018, avec l’interpellation de plusieurs personnes en Moselle, les « Barjols », où le président de la République effectuait un déplacement.

Alors que la Direction générale de la sécurité intérieure redoutait le passage à l’acte imminent, la défense des mis en causes évoque des « gilets jaunes », avec comme point commun « la misère sociale ».

Le président du tribunal, Thomas Jouck, a dû faire preuve de pédagogie et de patience pour éluder le « fantasme d’une justice politique », « nous ne faisons pas de politique, nous ne faisons pas de morale mais uniquement du droit ».

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